dimanche 3 mars 2013

AG 05/03 post-manif !


Le projet de loi sur la compétitivité et l'emploi issu de l'accord signé le 11 janvier par la CFDT et le MEDEF est une véritable déclaration de guerre que nous adresse le patronat avec le soutien du gouvernement !

C'est pourquoi, nous, travailleur/euse-s, ouvrier-e-s, employé-e-s, précaires et privé-e-s d'emploi, étudiant-e-s, lycéen-ne-s et apprenti-e-s n'avons d'autre choix que de nous organiser pour nous battre afin d'imposer le retrait pur et simple de ce projet de loi qui constitue une attaque sans précédent à l'encontre de nos conditions de vie et de travail !

Nous vous proposons donc de nous réunir suite à la manifestation afin de discuter tous ensemble des perspectives de la mobilisation.

ASSEMBLEE GENERALE À PARTIR DE 11H À LA BOURSE DU TRAVAIL (SALLE MAURICE MOISSONNIER 3ÈME ÉTAGE) POUR ORGANISER ENSEMBLE LA SUITE DE LA LUTTE!

jeudi 14 février 2013

Prochaine réunion

Prochaine réunion du comité de lutte MARDI 19 FEVRIER à 18H à la Bourse du travail (métro B place Guichard - Bourse du travail)

APPEL À LA MOBILISATION


Contre l'accord sur la "compétitivité et la sécurisation de l'emploi" et pour le retrait du projet de loi :

APPEL A LA MOBILISATION


Nous, le Comité de lutte de Lyon, considérons l'accord gouvernement/MEDEF/CFDT sur la "compétitivité et la sécurisation de l'emploi", récemment converti en un projet de loi scélérate, comme une déclaration de guerre au monde du travail.

Il prévoit notamment :
- que les plans sociaux deviennent désormais une simple formalité, et que les recours deviennent, eux, presque impossibles
- que les salarié-e-s perdent toute possibilité efficace de recours individuel face aux licenciements, particulièrement aux Prud'hommes, réduits à l'impuissance
- que des "accords" signés le couteau sous la gorge, entreprise par entreprise, puissent désormais se substituer au contrat de travail, aux conventions collectives, au droit du travail lui-même. Les patron-ne-s auront désormais toute latitude pour baisser les salaires et durcir les conditions de travail, dans des conditions bien pires que celles prévues par les dispositifs Sarkozy / Fillon mis en place ces dernières années.
- de nombreuses dispositions amplifiant la précarité : mise au chômage partiel facilitée, "mobilité volontaire sécurisée", "Contrat Intermittent", etc.
- des attaques contre la sécurité sociale et l'assurance chômage, avec à la clé une individualisation des droits, creusant les inégalités, ainsi qu'un pactole de plusieurs milliards pour les sociétés d'assurance privées ("complémentaires santé").

Il faut donc enclencher la lutte.
Nous saluons à ce titre le travail des syndicalistes dans d'innombrables entreprises afin d'informer et de mobiliser sur cette question. Leur combat est le nôtre.
Nous saluons également le combat de tou-te-s les travailleuses et travailleurs qui luttent contre les licenciements et les baisses de salaire, un combat qui va dans le même sens que notre lutte contre l'accord qui est destiné à les aggraver.

Aucun effort ne doit être épargné pour répondre coup pour coup à cette attaque d'une violence inouïe. C'est pourquoi nous appelons, sur tout le territoire, à la constitution de Comités de lutte ouverts à toutes et à tous, syndiqué-e-s comme non-syndiqué-e-s :

- pour exiger le retrait immédiat et sans conditions de ce projet de loi et de toute autre clause issue de l'accord,

- pour combattre tout plan de suppression d'emplois

- pour organiser et renforcer partout le rapport de force avec le gouvernement, avec le pouvoir capitaliste.


Travailleur/euse-s, ouvrier-e-s, employé-e-s, précaires et privé-e-s d'emploi, étudiant-e-s, lycéen-ne-s, apprenti-e-s,

Organisons-nous et Mobilisons-nous !

mercredi 13 février 2013

PREMIERE ACTION SUR LYON POUR IMPOSER L'ABANDON DE L'ACCORD CFDT/MEDEF/PS, ET DEJA LA REPRESSION POLICIERE..!


Ce mercredi 6 février se déroulait place du Pont le premier rassemblement appelé par le comité de lutte lyonnais contre l'accord CFDT/MEDEF/PS.
RassembléEs derrière la banderole "contre l'esclavage salarié, abandon de l'accord CFDT/MEDEF/PS" les manifestantEs ce sont déplacés en cortège jusqu'au local du Parti Socialiste Cours de la liberté aux cris de "PS ou UMP rien n'a changé, votre politique c'est notre précarité."
Arrivé devant le local, le groupe de manifestantEs a immédiatement été chargé par une quainzaine de flics, qui ont frappé à coups de tonfas les manifestantEs et les ont contraints à reculer sur la route et sur les rails de Tram où certainEs ont manqué de peu de se faire renverser.
Les "socialistes" et leurs alliés policiers nous envoient ainsi un message clair : ils emploieront immédiatement la force pour défendre les mesures anti-sociales et la domination des patrons.
Répression des métallos à Strasbourg, convocation des grèvistes à Aulnay, surveillance généralisée des salariés en lutte contre les licenciements : le Parti socialiste, et les partis membres du gouvernement comprennent que l'épreuve de force qui s'engage autour de cet accord et des licenciements sera de longue durée et d'une dureté sans commune mesure avec les mouvements précédents. Ils sont ainsi prêts à utiliser toutes les ressources de l'appareil d'Etat pour tenter de briser les résistances.
Face à la répression, nous ne pouvons être que plus déterminéEs à combattre l'ordre inégalitaire qu'on nous impose, et qui nous contraint chaque jour un peu plus à voir nos conditions de vie se dégrader.
Leur ordre social, c'est la dictature du capital !
Le comité de lutte appelle à une prochaine réunion publique pour la coordination de la suite du combat contre l'accord CFDT/MEDEF/PS le mardi 12 février à 18h à la bourse du travail (Place Guichard). Soyons de plus en plus nombreux/ses à faire face à leurs attaques !

LARBINS À VIE ? HORS DE QUESTION !


LARBINS A VIE ?
HORS DE QUESTION !

L'accord sur la « sécurisation de l'emploi », signé par le MEDEF, la CFDT, la CGC et la CFTC, c'est :
  1. La baisse des salaires, décidée à tout moment par l'employeur, via la modulation du temps de travail ou l'imposition d'une « mobilité ».
  2. La fin de la protection individuelle et collective face aux licenciements, que l'employeur peut décider dès que les salariés refusent de se plier au chantage à la baisse des salaires :
    1. Le tribunal des prud’hommes ne pourra plus invalider le licenciement pour cause de non-respect de la procédure par l'employeur, alors qu'il est déjà incompétent pour statuer sur le motif économique du licenciement.
    2. L'employeur sera libéré de l'obligation de déclarer un plan social lors des licenciements collectifs : pas d'information préalable des syndicats et représentants du personnel, donc pas de possibilité de résister !
  3. Le délai de prescription passe de 5 à 2 ans pour tous les litiges du travail : impossible d'être rétabli dans ses droits pour tout fait survenu antérieurement. Il en résulte notamment un plafonnement des dommages et intérêts auxquels le salarié peut prétendre. Vous n'avez pas été payé pour vos heures supplémentaires il y a plus de deux ans et vous n'avez rien dit de peur d'être viré ? Tant pis pour vous !
  4. Le jackpot pour les grosses assurances car c'est l'employeur qui choisira seul la nature de la complémentaire santé obligatoire à laquelle les salariés devront souscrire ; assurances qui ne cachent pas leur projet stratégique de remise en cause de la sécurité sociale.
  5. L'exonération des cotisations patronales pendant 3 à 4 mois pour les moins de 26 ans. Ces cotisations ne sont rien d'autre qu'un salaire différé. C'est donc votre salaire qui sera encore diminué !
  6. L'impossibilité de refuser une modification de son contrat de travail. Un refus entraînerait alors une cause réelle et sérieuse de licenciement. Il sera alors impossible de refuser d'être muté à l'autre bout de la France ou un changement radical de vos horaires de travail, comme le travail de nuit.

François Hollande, Michel Sapin et le gouvernement ont salué cet accord et annoncé sa transcription fidèle dans la loi. Mais rien n'est perdu : le calendrier parlementaire nous laisse cinq mois pour les en empêcher, pour imposer l'abandon pur et simple de ce projet par une mobilisation massive et déterminée.

Rassemblement place du pont (metro / tram guillotière) le 6 février à 17h30 Réunion publique et suite de l'action le 12 février à 18h00 bourse du travail (metro B place Guichard – Bourse du travail & tram T1 palais de justice)

Comité de lutte contre les accords cgc/cfdt/cftc/medef/ps de sécurisation de l'emploi